Cette patrouille se trouverait au premier appel, qui, d`es qu’il seroit fini, seroit sign'e par l’officier commandant et autres officiers, conjointement avec l’inspecteur. Ce contr^ole appos'e, nul autre, non inscrit, ne pourrait sous aucun pr'etexte, pr'etendre `a la paye de la journ'ee: au second appel (celui de l’apr`es-d^iner), m^emes formalit'es `a remplir, meme contr^ole `a apposer.
Quelques personnes pourraient peut-^etre d'esirer que ceux qui auroient manqu'e `a l’appel du matin, pussent se pr'esenter au second appel; mais comme il y a de l’inconv'enient, il seroit prudent de point y acquiescer.
A l’appel, chaque ouvrier seroit oblig'e de repr'esenter une carte de la section qui l’auroit enregistr'e: cette mesure doit ^etre de rigueur; tout le monde doit en sentir la n'ecessit'e.
Les patrouilles no souffriront point que ni enfans, ni
Chaque patrouille relev'ee, instruira de suite sa section des abus `a d'enoncer, ou des r'eformes `a proposer. La section, de son c^ot'e, en instruiroit, 1°. le directeur-g'en'eral du camp; 2°. le comit'e central, o`u les commissaires qui y seront assembl'es inscriront, sur un registre, intitul'e:
VII
Нац. арх.
Письмо Ролана.
18 ноября 1792 г.
Paris le 18 novembre 1792, l’An 1-r de la R'epublique francaise.
Un citoyen au Pr'esident de la convention Nationale.
Je me d'epouille du titre de Ministre, parce qu’il sert `a faire mettre des entraves `a la Libert'e de l’homme `a qui il est donn'e; parce que je crois utile `a la chose publique d’user en ce moment de tout le droit du citoyen et de l’homme libre pour attaquer des pr'ejug'es, dont les effets seroient funestes `a la France.
Le comit'e d’agriculture et de commerce a pr'esent'e un projet de d'ecret que me font croire tr`es nuisible quelqu’experience en administration, des voyages en Europe pour y 'etudier le g'enie des nations leurs relations commerciales et tr`es particuli`erement la naissance et le progr`es de cet esprit qui veut et doit faire, des int'er^ets priv'es — les 'el'ements de l’int'er^et public. Tout et l’histoire d’Angleterre, et la n^otre propre, et les grandes vues de Turgot et les erreurs d'esastreuses de Necker, tout prouve que le gouvernement ne s’est jamais m^el'e d’aucun commerce, d’aucune fabrique, d’aucune entreprise, qu’il ne l’ait fait avec des frais 'enormes en concurrence avec des particuliers et toujours au pr'ejudice de tous; que toutes les fois qu’il a voulu s’entrem^eler dans les affaires des particuliers, faire des r`eglements sur la forme sur le mode de disposer des propri'et'es, de les modifier `a son gr'e il a mis des entraves `a l’industrie, fait ench'erir la main d’oeuvre et les objets qui en sont r'esult'es.
L’objet des subsistances est dans ce cas plus particuli`erement qu’aucun autre parcequ’il est de premi`ere n'ecessit'e, qu’il occupe un grand nombre d’individus et qu’il n’en est pas un seul qui n’y soit int'eress'e. Les entraves annoncent, appellent, pr'eparent, accroissent, propagent la d'efiance; et la confiance est le seul moyen de faire marcher une administration dans un pays libre. La force — quelque moyen coactif qu’on imagine — ne sauroit ^etre employ'ee que dans les convulsions dans les momens violens et irr'efl'echis, mais dans une suite de travaux dans une continuit'e d’op'erations, l’emploi de la force n'ecessite la continuit'e de son usage; elle en 'etablit le besoin, elle le multiplie et l’aggrave sans cesse; de mani`ere que bient^ot il faudrait armer la moiti'e de la nation contre l’autre. Tel sera toujours l’effet des d'ecrets qui auront pour but de contraindre ce que la justice et la raison veulent et doivent laisser libre.