Прости, моя кисанька, я царапаю бумагу, вместо того чтобы писать. Дай Бог, чтобы это письмо застало тебя в добром здравии и уже на месте. Обнимаю детей один раз, а тебя — тысячу раз. Ф. Т.
Вяземскому П. А., февраль 1848*
Vous voyez bien, mon Prince, que je ne me suis pas exag'er'e la port'ee des nouvelles d’hier*
. Et maintenant, ne pensez-vous pas que je pourrai bien avoir raison, en pr'evoyant la guerre europ'eenne pour le printemps prochain.Mais je crains bien que ma femme ne soit ruin'ee de cette affaire*
— c’est triste.T. T.
J’ai d'ej`a lu le journal.
Вы видите, любезный князь, что я не преувеличил значение вчерашних событий*
. И теперь подумайте, не окажусь ли я прав, предсказывая начало европейской войны этой весной.Но боюсь, как бы моя жена не разорилась вследствие этих дел*
— это очень печально.Ф. Т.
Я уже прочел газету.
Пфеффелю К., 15/27 марта 1848*
Votre lettre du 15 de ce mois vient de me parvenir, cher ami; vous avez bien raison de penser que vous nous int'eressez vivement, en nous 'ecrivant souvent par le temps qui court. Je voudrais recevoir tous les jours de vos nouvelles, et je vous supplie de ne pas ^etre m'enager de lettres `a l’avenir. Votre article `a Mr Kolb*
a fait grand plaisir `a mon mari, dont les id'ees co"incident si parfaitement avec les v^otres sur beaucoup de points essentiels — malheureusement chaque jour du mois fatal qui vient de s’'ecouler a l’'etoffe d’une dizaine d’ann'ees de d'ebats r'evolutionnaires, consum'es enfin par l’oeuvre de l’abolition de la Royaut'e. Ce que l’on a pens'e aujourd’hui et ce qui paraissait parfaitement de mise ne s’applique plus `a l’'ev`enement du lendemain — et enfin, sp'ectateurs 'epouvant'es du grand drame qui se joue, il semble que nous n’ayons plus qu’`a attendre les bras crois'es et les fronts inclin'es le d'enouement qu’il plaira `a la Providence de donner `a tant de confusion.Le Roi de Bavi`ere est d'egoutant; de tous les Princes de l’Allemagne c’est peut-^etre le seul qui aurait m'erit'e qu’on le chass^at, et si on ne l’a pas fait, quelle longanimit'e cela suppose dans son excellent peuple. Mais ce qui n’est pas fait se fera, je n’en doute pas, si ce n’est par le fait de l’'emeute ce sera par ceui d’un nouvel 'etat de choses en Allemagne*
. — Pauvre Roi de Prusse: il me fait une peine bien sinc`ere, mais un Roi auquel on a cri'e <1 нрзб> et qi s’est pr'esent'e `a son peuple dans l’'etat, o`u il 'etait, lorsqu’il a voulu parler aux 'emeuteurs et qu’on a d^u le soutenir sous les bras pour qu’il f^ut para^itre `a son balcon, me semble `a peu pr`es impossible d'esormais*. — Enfin, Dieu sait — peut-^etre qu’`a l’heure, o`u je vous 'ecris, plus d’une question est r'esolue.Et o`u en sont nos malheureux fonds autrichiens depuis le bourrasque viennoise qui a emport'e le Prince Metternich*
et dont vous devez avoir eu la nouvelle peut-^etre le lendemain du jour, o`u vous m’'ecriviez. J’ai fait venir ici mon petit solde de compte chez Rotschild. A raison de c