Читаем Цветы зла полностью

Dans des fauteuils fan'es des courtisanes vieilles,P^ales, le sourcil peint, oeil c^alin et fatal,Minaudant, et faisant de leurs maigres oreillesTomber un cliquetis de pierre et de m'etal;Autour des verts tapis des visages sans l`evre,Des l`evres sans couleur, des m^achoires sans dent,Et des doigts convuls'es d'une infernale fi`evre,Fouillant la poche vide ou le sein palpitant;Sous de sales plafonds un rang de p^ales lustresEt d''enormes quinquets projetant leurs lueursSur des fronts t'en'ebreux de po`etes illustresQui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs;Voil`a le noir tableau qu'en un r^eve nocturneJe vis se d'erouler sous mon oeil clairvoyant.Moi-m^eme, dans un coin de l'antre taciturne,Je me vis accoud'e, froid, muet, enviant,Enviant de ces gens la passion tenace,De ces vieilles putains la fun`ebre gaiet'e,Et tous gaillardement trafiquant `a ma face,L'un de son vieil honneur, l'autre de sa beaut'e!Et mon coeur s'effraya d'envier maint pauvre hommeCourant avec ferveur `a l'ab^ime b'eant,Et qui, so^ul de son sang, pr'ef'ererait en sommeLa douleur `a la mort et l'enfer au n'eant!

русский

XCVII

DANSE MACABRE

`A Ernest Christophe.

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