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Je crois qu'il profita, pour son evasion, d'une migration d'oiseaux sauvages. Au matin du depart il mit sa planete bien en ordre. Il ramona soigneusement ses volcans en activite. Il possedait deux volcans en activite. Et c'etait bien commode pour faire chauffer le petit dejeuner du matin. Il possedait aussi un volcan eteint. Mais, comme il disait: "On ne sais jamais!" Il ramona donc egalement le volcan eteint.


S'ils sont bien ramones (если они хорошо прочищены), les volcans brulent doucement et regulierement (вулканы горят тихо = тихим огнем и равномерно), sans eruptions (без извержений). Les eruptions volcaniques sont comme des feux de cheminee (вулканические извержения – как огни = искры печной трубы, f). Evidemment (очевидно = совершенно очевидно) sur notre terre (на нашей земле) nous sommes beaucoup trop petits (мы слишком малы) pour ramoner nos volcans (чтобы чистить наши вулканы). C'est pourquoi (вот почему: „это поэтому“) ils nous causent des tas d'ennuis (они нам причиняют массу: „кучи“ неприятностей: un ennui).


S'ils sont bien ramones, les volcans brulent doucement et regulierement, sans eruptions. Les eruptions volcaniques sont comme des feux de cheminee. Evidemment sur notre terre nous sommes beaucoup trop petits pour ramoner nos volcans. C'est pourquoi ils nous causent des tas d'ennuis.


Le petit prince arracha aussi (маленький принц вырвал также), avec un peu de melancolie (с некоторой печалью, меланхолией, f: „с чуточкой грусти“), les dernieres pousses de baobabs (последние ростки баобабов; pousser – толкать; пускать ростки, прорастать, расти; unepousse- росток). Il croyait ne jamais (он полагал никогда больше: croire) devoir revenir (быть должным вернуться) = (что никогда не вернется). Mais tout ces travaux familiers (но все эти привычные труды: untravail- труд, работа) lui parurent (ему показались: paraitre), ce matin-la (этим вот утром), extremement doux (крайне приятными: doux- сладкий; нежный; мягкий; приятный; спокойный, кроткий). Et, quand il arrosa (и когда он полил) une derniere fois la fleur (в последний раз цветок), et se prepara (и приготовился) a la mettre (поместить его: „ее“) a l'abri (под защиту) sous son globe (под ее колпак), il se decouvrit (он обнаружил у себя; couvrir- покрывать, накрывать; decouvrir- открывать, обнаруживать) l'envie de pleurer (желание, f плакать).


Le petit prince arracha aussi, avec un peu de melancolie, les dernieres pousses de baobabs. Il croyait ne jamais devoir revenir. Mais tout ces travaux familiers lui parurent, ce matin-la, extremement doux. Et, quand il arrosa une derniere fois la fleur, et se prepara a la mettre a l'abri sous son globe, il se decouvrit l'envie de pleurer.


– Adieu, dit-il a la fleur (до свидания, сказал он цветку).

Mais elle ne lui repondit pas (но она ему не ответила: repondre).

– Adieu, repeta-t-il (ответил он).

La fleur toussa (цветок покашлял). Mais ce n'etait pas a cause de son rhume (но это не было по причине его простуды).

– J'ai ete sotte (я была глупа), lui dit-elle enfin (ему сказала она наконец). Je te demande pardon (я у тебя прошу прощения). Tache d'etre heureux (постарайся быть счастливым).

Il fut surpris (он был удивлен: surprendre) par l'absence de reproches (отсутствием, f укоров, упреков; reprocher – упрекать; un reproche – упрек). Il restait la tout deconcerte (он остался там совершенно растерянный = пришел в растерянное состояние), le globe en l'air (с поднятым колпаком: „с колпаков в воздухе, m“). Il ne comprenait pas cette douceur calme (он не понимал эту спокойную нежность: comprendre).


– Adieu, dit-il a la fleur.

Mais elle ne lui repondit pas.

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