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En 1904, une loi est votée qui interdit d’enseignement les membres des congrégations, même autorisées ! Cette fois, le pape Pie X s’en mêle : les relations diplomatiques sont rompues avec le Vatican ! Combes exulte. Pas pour longtemps : on découvre que le ministre de la Guerre, le général André – du cabinet Combes –, a mis au point un système de fiches qui détermine l’avancement des officiers en fonction de renseignements d’ordres religieux et politiques, et ces renseignements sont obtenus auprès des loges maçonniques. Le 4 novembre 1904, au milieu d’un débat fort houleux à la Chambre, le député nationaliste Syveton gifle le général André. Ça fait désordre… Combes est obligé de démissionner le 19 janvier 1905, laissant à ses successeurs le soin de régler le problème du concordat qui bat de l’aile.

Avril 1905 : la séparation de l’Église et de l’État

C’est Aristide Briand le successeur de Combes au ministère de l’Intérieur et des Cultes qui va apaiser les esprits et faire voter la loi sur la séparation de l’Église et de l’État. Cette loi met fin au concordat – signé le 16 juillet 1801 à deux heures du matin par le Premier consul. Désormais, la République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes, mais n’en reconnaît ni n’en subventionne aucun. La laïcité à la française est née. Les biens détenus par les églises deviennent la propriété de l’État qui se réserve le droit de les mettre à la disposition des associations cultuelles qui pourront en disposer gratuitement. La république des radicaux a donc réussi à créer les conditions nécessaires à un changement profond des mentalités.

Tous ensemble, égaux, pour la paix et la guerre

Les instituteurs – les hussards noirs de la République – prennent en main les consciences – dont Jules Ferry avait promis qu’elles seraient enlevées aux religieux. Ils enseignent une autre sorte de foi : la foi dans le progrès, dans l’unité républicaine. Ils assurent à chacun des conditions d’égalité pour avoir accès au savoir – la richesse n’est plus une condition nécessaire pour aller vers les diplômes. La pensée républicaine installée dans les jeunes générations – qui éduqueront elles-mêmes leurs enfants de la même façon –, une deuxième unité peut alors être envisagée : celle de l’action. Et cette action que chacun souhaite depuis 1870, c’est la revanche, la guerre au terme de laquelle l’Alsace et la Lorraine reviendront dans le giron national !


Georges Clemenceau partisan de l’ordre à tout prix

Avant d’être le « le Père la victoire » de 1917, Georges Clemenceau est un grand partisan de l’ordre républicain qu’il fait régner, soit par la négociation, soit par des méthodes autoritaires et parfois excessives.


Jules Bonnot, Raymond la science, l’homme à la carabine…

« La caisse ! » L’employé de la Société Générale de la rue Ordener à Paris hésite. Les bandits, eux, n’hésitent pas : ils ouvrent le feu, blessent grièvement le caissier, et s’enfuient dans une automobile pétaradante ! Nous sommes le 21 décembre 1911. C’est le début de l’épopée sanglante d’une bande commandée par Jules Bonnot, un ouvrier mécanicien, faux-monnayeur et militant syndicaliste. On y trouve Raymond Callemin, dit Raymond la Science tant sa soif de lecture est grande ! On y trouve Soudy qui n’a rien à perdre : tuberculeux, pauvre, l’aventure tragique le rend célèbre, il devient l’homme à la carabine. On y trouve Carouy, un ancien tourneur sur métaux, une armoire à glace ! On y trouve deux anciens déserteurs : Garnier et Valet. Cette bande va de nouveau attaquer la Société Générale le 25 mars 1912, à Montgeron et Chantilly, tuant deux employés.

Le 24 avril, à Ivry, les bandits sont cernés dans une maison. Ils sont presque tous arrêtés. Jules Bonnot, qui a tué le sous-chef de la police, est parvenu à s’enfuir. Il s’est réfugié chez un garagiste à Choisy-le-Roi. Le 29 avril 1912 à l’aube, le garage est encerclé. Le préfet de police, le chef de la sûreté, le procureur de la République et une nuée de reporters sont là ! Tous se sont donné rendez-vous pour l’hallali : la bête féroce va être abattue. Trente mille curieux se pressent sur les lieux. L’assaut est donné. Bonnot se défend comme un diable, mais tombe sous les balles. Le 15 mai, Garnier et Valet sont rattrapés à Nogent-sur-Marne, et abattus !

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