Читаем Petits récits полностью

— Oh! Là! là! je me demande comment vous faites pour traverser dans ces grandes villes sans vous faire renverser.

— Moi, vous savez, lui répond l’homme, j’ai vraiment de la chance, je suis né de ce côté–ci!

195. LE PARAPLUIE

En rentrant chez lui, Boniface se rend compte qu’il a oublié son parapluie. Il réfléchit et, comme il vient de faire quelques courses, il se dit qu’il n’a pu l’oublier que chez un commerçant. Il se rend donc chez le boulanger et demande:

— Vous n’avez pas vu mon parapluie?

Le boulanger regarde autour de lui, dans le magasin et répond:

— Non, monsieur Boniface.

— Je vous remercie.

Il se rend ensuite chez le charcutier, où il obtient la même réponse. On n’a pas vu l’objet oublié.

L’épicier et le marchand de vins affirment également qu’ils n’ont pas vu le parapluie et Boniface arrive alors chez le boucher.

— Vous n’avez pas vu mon parapluie?

— Si, monsieur Boniface, il est là, je vous l’avais mis de côté. Et Boniface s’écrie:

— Ah! Enfin, un commerçant honnête!

196. LA DENT

Michel souffre terriblement d’une dent, mais il hésite avant de se rendre chez un dentiste.

Finalement, après avoir essayé un tas de remèdes, comme il n’y tient plus, il se décide.

Il s’installe dans le fauteuil et le dentiste regarde.

— Il faut arracher cette dent, décide-t‑il. Michel, hoche la tête et demande:

— Ça va me coûter combien?

— Quarante francs.

— Et ça va durer longtemps?

— A peine quelques minutes.

Michel réfléchit, car il est très avare, et il finit par dire:

— Enfin, voyons, quarante francs pour un travail de quelques minutes?

Le dentiste a très bien compris à qui il avait affaire et propose:

— Si vous y tenez, je peux vous faire durer ça une bonne demi‑heure.

197. TARIF

Ce voyageur est descendu dans l’unique hôtel de ce petit village où il a arrêté sa voiture, pour y passer la nuit.

Il ne tarde pas à se rendre compte que cet hôtel n’est pas bon: escalier branlant, lit inconfortable, voisinage assourdissant, et le service au‑dessous de tout.

Le lendemain matin, après avoir passé une nuit blanche, il passe à la réception où il demande sa note.

— Quatre‑vingts francs, lui annonce‑t-on.

— Quoi? Quatre‑vingts francs?

— Parfaitement, monsieur.

— Mais vous n’y pensez pas! Est‑ce que vous vous rendez compte que vous m’avez donné une chambre où, toute la nuit, l’eau a dégouliné du plafond?

Et l’hôtelier dit:

— Ah, vous dites que c’était une chambre avec douche? Dans ce cas, ce sera cent vingt‑cinq francs!

198. UNE POIGNÉE DE BONBONS

Riri a accompagné sa maman chez l’épicier. Or, tandis que celui‑ci sert cette dernière, Riri reste bien sagement à ses côtés, sans faire le moindre geste.

L’épicier est enchanté et il propose à Riri de prendre une poignée de bonbons avant de partir.

Mais Riri reste modestement, sans bouger.

- Voyons, mon petit, dit l’épicier, tu n’aimes pas les bonbons?

- Oh si, monsieur!

— Alors pourquoi n’en prends‑tu pas?

— Je préfère que vous me serviez vous‑même. L’épicier s’exclame:

— Je n’ai jamais vu un enfant de cet âge aussi poli! Et il lui tend une poignée de bonbons.

A peine sortie de la boutique, Riri à ses côtés, sa maman le félicite à son tour.

— Mon chéri, je suis très contente de toi: tu as bien fait de laisser l’épicier te servir lui‑même…

— C’est parce qu’il a la main bien plus grande que la mienne, dit Riri.

199. RETARD

Ce chef de service dans un Ministère s’est rendu compte que, depuis quelque temps, M. Lapomme arrivait avec un retard considérable.

Ce matin‑là, il attend patiemment que le fonctionnaire qu’il a sous ses ordres prenne place à son bureau.

— Monsieur Lapomme, — lui dit‑il d’une petite voix acide, j’ai le regret de vous faire remarquer que vous êtes en retard.

— Oui, c’est exact.

— Et ce n’est pas la première fois que ça vous arrive. Pourriez‑vous m’expliquer pour quelle raison vous êtes en retard ce matin?

Lapomme hausse les épaules et répond:

— Monsieur le chef de service, c’est tout simplement parce que je suis parti trop tard de chez moi.

Le chef de service demande aussitôt:

— Et pourquoi n’êtes‑vous pas parti plus tôt?

— Tout simplement parce qu’il était déjà trop tard pour partir plus tôt.

200. LE BRUIT

Le brave Anatole a besoin de repos, et il a décidé de passer trois semaines dans une petite ville de Midi. Il téléphone à un agent qui lui répond:

— Vous dites pour trois semaines.?

— Exactement.

— Eh bien. Je crois que j’ai sous la main ce qu’il vous faut. Une petite maison très agréable, avec un petit jardin, pas loin de la rivière, et vue sur la mer.

— Mais c’est exactement ce dont je rêve.

— L’agent reprend:

— Je dois tout de même vous prévenir qu’il y a un petit inconvénient.

— Lequel?

— Le train passe juste derrière la maison. On est dérangé, les deux premières nuits, mais on finit par s’habituer.

Anatole réfléchit et décide:

— Je ne pense pas que ce soit très grave. Pour les deux premières nuits, j’irai coucher à l’hôtel.

201. FILATURE
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