Rentré à Paris, le critique a écrit que Dugosier a peut-être beaucoup de volonté, mais qu’il n’a que très peu de talent.
Dugosier quand il lit cet article, devient rouge de colère, prend une plume et écrit au critique qu’il va monter à Paris pour lui couper les oreilles.
Le critique lit la lettre et répond alors au chanteur: «Dans le fond, ce ne serait pas une mauvaise chose, car ça m’empêcherait à tout jamais de vous entendre chanter.»
Dans un hôtel un monsieur surgit dans le bureau de réception, sa paire de chaussures à la main:
— C’est une honte!… On a oublié de cirer mes chaussures!… Je veux voir le valet de chambre! Où est le valet de chambre?
Celui‑ci apparaît. Le monsieur dit:
— Eh bien, mon ami, vous n’allez tout de même pas me dire que vous n’avez pas remarqué mes chaussures à la porte de ma chambre?…
— Bien sûr que si!…
— Et vous n’avez pas pensé que c’était pour les cirer?
— A vrai dire, monsieur, j’ai cru que vous les aviez mises dehors parce que vous les aviez assez vues!..
Paul‑Félix est un employé modèle. Il est serviable, discipliné, ponctuel et, bien entendu, très estimé de son patron.
Mais tout arrive, hier ce travailleur exemplaire n’était pas à son bureau. Justement inquiet, le patron lui a téléphoné pour connaître la cause de cette absence illégale…
— Qui se passe‑t-il?… Madame?… Un accident?…
— Non, monsieur, a dit l’employé; si je suis resté à la maison c’est que je suis le seul au bureau à n’être pas enrhumé, alors vous comprenez?
L’agent de service se précipite vers une petite jeune femme qui vient d’être renversée par une voiture que conduisait une élégante dame laquelle ne s’est même pas arrêtée.
Heureusement, il y a plus de peur que de mal. L’agent demande:
— Avez‑vous pu révéler le numéro de la voiture?
La dame renversée répond:
— Malheureusement non, je n’ai pas eu le temps.
— Dommage, ajoute l’agent.
Mais elle dit aussitôt:
— Toutefois, je puis vous dire que la dame qui était au volant avait un chapeau vert, des gants de peau verts, un manteau d’astrakan avec un col en vison. Elle était très maquillée et portait un bracelet en or, ainsi que trois bagues à la main gauche.
Un petit garçon entre chez le droguiste:
Papa m’envoie acheter de la morf aux rats…
— Très bien, mon petit!… Il t’en faut beaucoup?
— Oui… Deux à trois kilos…
Un peu surpris par l’énormité de la commande, le droguiste dit:
— Ecoute, mon petit, tu vas aller demander à ton papa si je dois livrer tout ça à la maison.
Le garçon s’en va et revient dix minutes plus tard.
— Alors? demande le droguiste, qu’est‑ce qu’il a dit, ton papa?
— Il a dit: «Bien sûr qu’il faut nous livrer à la maison, je ne vais tout de même pas lui amener mes rats dans sa boutique!»
Ce jeune chirurgien garde une confiance extraordinaire dans les techniques modernes de sa profession et il a obtenu de très bons résultats.
Ce jour‑là, il est venu bavarder avec son patient.
— Rassurez‑vous, tout se passera très bien.
— Je l’espère.
Le malade est pâle. Le chirurgien insiste:
— Vous savez, cinq ou six heures après vous avoir opéré, je veux absolument vous voir faire les cent pas dans votre chambre.
Le malade demande faiblement:
— Dites‑moi, docteur, est‑ce que vous me permettrez, au moins, de rester dans mon lit lorsque vous m’opérerez?
Un monsieur est entré dans un magasin de radio, et il regarde longuement un tas de postes.
Le marchand s’approche de lui et lui demande ce qu’il désire.
— Je voudrais un poste à ondes courtes, dit le monsieur.
— C’est très simple, sourit le marchand, vous n’avez que l’embarras du choix.
Le monsieur en désigne un.
— Vous me garantissez que celui‑ci est à ondes courtes?
— Bien entendu, monsieur.
— Parce que je veux seulement un poste à ondes courtes! Le marchand ne cache pas son étonnement.
— Mais enfin, monsieur, pourquoi vous ne voulez qu’un poste à ondes courtes?
— C’est que… j’ai un tout petit appartement.
Lors d’un grand match de football international, le contrôleur aperçoit, dans la tribune présidentielle, un garçon qui peut avoir une douzaine d’années.
— Dis‑moi, demande le contrôleur, tu sais où tu es assis?
— Bien sûr.
— Pour être à cette place, il faut un ticket.
— Le voilà.
Un peu étonné, le contrôleur poursuit:
— Mais dis‑moi, petit, ton père n’est pas avec toi?
— Non. Mon père est resté à la maison.
— Et qu’est‑ce qu’il fait à la maison, ton père?
— Lui, dit le garçon, il cherche le ticket.
Un Parisien arrive à la campagne où il est venu passer ses quatre semaines de vacances.
Il est tout heureux de vivre au grand air, et il respire à pleins poumons en faisant chaque jour de longues promenades. Ce jour‑là, il rencontre un paysan et lui demande:
— Que font les gens, ici?
L’autre réfléchit et répond:
— Oh, vous savez, ce n’est pas compliqué. L’hiver, ils soignent les cochons, et l’été les touristes.