Читаем Petits récits полностью

141. LE GRAND

Un grand d’Espagne arrive en pleine nuit dans un hôtel. Il sonne.

Quelques secondes après, le gardien demande:

— Qui est là?

— Miguel Mart’nez Fernândez, Bombita del Periscope, Sébastian de la Natividad, Gonzâlez Sânchez y Rodrîguez.

— Bon, entrez. Mais que le dernier ferme la porte.

142. LA FENÊTRE

Au cours d’une petite réunion quelqu’un demande:

— Franchement, pensez‑vous qu’il vaut mieux dormir la fenêtre ouverte ou fermée?

Les avis étaient différents, la moitié des gens était pour l’ouverture, l’autre moitié pour fermeture.

Un inconnu, qui se trouvait parmi l’assistance, — déclare alors:

— Pour ma part, je trouve préférable qu’on la laisse ouverte. Quelqu’un demande:

— Vous êtes sans doute médecin?

— Non, sourit l’inconnu je suis cambrioleur.

143. LA TRACE

Ce touriste américain, en visite dans les Alpes suisses, demande à un guide:

— Comment faites‑vous pour avoir des routes aussi escarpées?

— C’est bien simple. On lâche une chèvre dans la montagne et le chemin qu’elle prend nous indique la trace de la route à construire.

— Bon. Mais si vous n’avez pas de chèvre?

— Dans ce cas, on appelle un ingénieur.

144. RÉGIME

Depuis une heure, un monsieur est dans le cabinet d’un médecin et parle sans arrêt.

— Vous comprenez, docteur, ce que j’ai, ce n’est vraiment pas une maladie, non, non… Je suis fatigué intellectuellement…

— Eh bien, commence le médecin…

— Non, je vous arrête, docteur. Je sais ce qu’il me faut manger du poisson, bien sûr, manger du poisson, car c’est plein de phosphore. Seulement voilà, quelle quantité, je vous le demande, quelle quantité?

Sans attendre, le médecin prend une ordonnance et écrit: «Deux baleines. Revenir me voir après…»

145. LES DETTES

Cette dame dit à son mari:

— Écoute, Jean, je crois que j’ai une bonne idée.

— Dites‑la vite.

— Nous allons partir dans deux mois au bord de la mer pour les vacances.

— Tu sais bien que c’est impossible.

— Pourquoi?

— Il faut que je pense à payer mes dettes.

— Justement! Tu seras bien plus tranquille, là–bas, pour y penser!

146. UN ÉBÉNISTE ET DES ENFANTS

Deux messieurs parlent dans un café:

— Mon cher, dit le premier, je connais un ébéniste exceptionnel.

— Comment cela? demande le deuxième.

— Mais oui. Vous lui confiez un meuble tout neuf et il le traite de telle façon que, en quelques jours, votre meuble a l’air très vieux.

— Vous savez, il ne faut pas aller si loin.

— Pourquoi?

— Mes enfants en font tout autant.

147. ON DEMANDE UN ENGAGEMENT

Un homme accompagné d’un chien se présente à un directeur de cirque pour lui demander un engagement.

— Et qu’est‑ce que vous avez à me proposer? demande le patron du cirque.

— Eh bien, mon chien raconte la toute dernière histoire drôle et commente la situation internationale.

— C’est tout? demande le directeur de cirque.

A ce moment, le chien montre son maître d’une patte et dit:

— Il sait aboyer.

148. CRÉDIT

Cette dame se rend chez un médecin.

— Qu’est‑ce qu’il est arrivé? demande‑t-il.

— C’est bien simple, docteur, explique‑t-elle, je pense que ce sont mes nerfs qui doivent être atteints.

— Comment cela?

— Je sursaute au moindre coup de sonnette; si je reçois une lettre, je n’ose pas l’ouvrir’; quant au téléphone, je ne réponds plus… Pensez‑vous que ce soit grave?

Le médecin hoche la tête et sourit:

— Je ne crois pas, chère madame. Ma femme est aussi atteinte de la même maladie. Elle achète également tout à crédit.

149. L’ÉCHO

Deux amis se rencontrent et se mettent à parler. Le premier dit:

— J’ai passé quelques semaines sur une plage merveilleuse où il faisait toujours, beau. Et toi?

— Moi aussi, j’ai passé des vacances formidables… dables… dables…

— Où ça?

— En montagne… tagne… tagne.

— Tiens! Tiens!

— Oui, près de Grenoble… noble… noble…

L’ami réfléchit et dit alors:

— Il devait y avoir un écho, n’est‑ce pas?

— Ça alors! Comment le sais‑tu… sais‑tu… sais‑tu… tu…

150. CLIMATISATION

Cet homme d’affaires américain rentre chez lui par un après‑midi où il fait une chaleur épouvantable.

— Ouf! fait‑il en s’épongeant le front, j’ai bien cru que j’allais crever dans la voiture.

— Pourquoi?

— Avec toutes les glaces fermées…

Sa femme s’étonne:

— Mais pourquoi ne les as‑tu pas baissées?

— Pour que toute la ville sache que je n’ai pas les moyens d’avoir une voiture climatisée?

151. LES RESTAURANTS

Michel, au volant de sa voiture, s’arrête dans un petit village. Il s’adresse à un homme:

— Est‑ce qu’il y a un restaurant par ici?

— Je pense bien. Traversez la place et prenez la rue principale. Il y en a deux.

— Parfait. Et lequel est le meilleur? L’homme réfléchit et finit par dire:

— Vous pouvez aller dans n’importe lequel des deux.

De toute façon, vous regretterez de ne pas avoir été dans l’autre.

152. PRUDENCE

Un ministre arrive ce jour‑là à son ministère vers dix heures du matin.

Avant d’aller trouver le directeur, il s’adresse à l’huissier qui est en train de lire son journal.

Перейти на страницу:

Похожие книги

Английский шутя. Английские и американские анекдоты для начального чтения
Английский шутя. Английские и американские анекдоты для начального чтения

«Английский шутя» включает в себя около двухсот английских и американских анекдотов, текст которых не подвергся никакому упрощению и, таким образом, содержит большое количество широко употребляющейся лексики и множество разговорных оборотов современного английского языка.Книга адаптирована для осваивающих язык следующим образом: каждый анекдот повторяется дважды: сначала идет английский текст с «подсказками» — с вкрапленным в него дословным русским переводом и лексико-грамматическим комментарием (то есть адаптированный), а затем — тот же текст, но уже неадаптированный, без подсказок.Начинающие осваивать английский язык могут при этом читать сначала текст с подсказками, а затем тот же анекдот — без подсказок. Совершенствующие свой английский могут поступать наоборот: читать текст без подсказок, по мере необходимости подглядывая в подсказки.Запоминание слов и выражений происходит при этом за счет их повторяемости, без зубрежки. Кроме того, читатель привыкает к логике английского языка, начинает его «чувствовать».Это книга избавит вас от стресса первого этапа освоения языка — от механического поиска каждого слова в словаре и от бесплодного гадания, что же все-таки значит фраза, все слова из которой вы уже нашли.Книга рассчитана на совершеннолетнего читателя.Мультиязыковой проект Ильи Франка: www.franklang.ruОт редактора fb2. Есть два способа оформления транскрипции: UTF-LATIN и ASCII-IPA. Для корректного отображения UTF-LATIN необходимы полноценные юникодные шрифты, например, DejaVu или Arial Unicode MS. Если по каким либо причинам вас это не устраивает, то воспользуйтесь ASCII-IPA версией той же самой книги (отличается только кодированием транскрипции). Но это сопряженно с небольшими трудностями восприятия на начальном этапе. Более подробно об ASCII-IPA читайте в Интернете:http://alt-usage-english.org/ipa/ascii_ipa_combined.shtmlhttp://en.wikipedia.org/wiki/Kirshenbaum

Илья Михайлович Франк

Юмор / Анекдоты / Языкознание / Образование и наука