— Ce n’est pas possible, voyons. Au fait, qui est cette personne?
— C’est moi, monsieur.
Pendant la préhistoire, à l’âge des cavernes. Un homme de cette époque revient chez lui, saignant de partout et boîtant bas. Un de ses amis le rencontre, l’aide à regagner sa caverne, puis, un peu intrigué, finit par demander:
— Qu’est‑ce qui t’est arrivé?
— Ne m’en parle pas, mon vieux.
— Un accident dans la montagne?
— Non, c’est le manteau de fourrure que je voulais offrir à ma femme qui s’est rebiffé.
Cet après‑midi de samedi, monsieur Dupont est allé faire quelques courses. Il traverse la rue lorsqu’il est heurté rudement par un cycliste. Il est tombé mais heureusement avec plus de peur que de mal. Le cycliste, emporté par son élan, s’arrête un peu plus loin et vient l’aider à se lever. Quand monsieur Dupont s’est levé, le cycliste lui dit:
— Dites donc, vous avez de la chance.
Monsieur Dupont, un peu furieux, réagit aussitôt:
— Vous trouvez?
— Oui. Parce que, les autres jours, je conduis une auto de quinze tonnes.
L’adjudant se promène dans la cour du quartier, attentif à tout ce qui se passe.
Il lève les yeux et aperçoit, à une fenêtre du premier étage, un jeune soldat en train de prendre l’air.
— Hep, crie l’adjudant, vous, là–haut… Combien que vous êtes dans la chambre?
— Cinq, mon adjudant.
— C’est bien. Que la moitié descende pour une petite corvée.
L’histoire se passe aux États‑Unis. Un domestique est jugé pour avoir dérobé chez un voisin une casserole neuve. Son avocat plaide les trois «points de droit» suivants:
1. Mon client n’a jamais volé cette casserole.
2. Personne n’était là quand il l’a volée, donc on n’a aucune preuve contre lui.
3. La casserole n’était pas neuve. Si le tribunal veut s’en assurer, il peut aller à la maison de mon client, où la casserole se trouve encore.
Ce monsieur se promène tranquillement le long de la Seine. Tout à coup, il voit un jeune homme qui est allongé au soleil. Le monsieur s’approche et lui dit:
— Jeune homme, je ne vous comprends pas.
— Pourquoi?
— Moi, si j’avais votre âge, j’entreprendrais de grandes choses. Je travaillerais, j’obtiendrais des résultats remarquables. Puis ensuite, je me reposerais.
Le jeune homme le regarde et dit:
— Et alors, qu’est‑ce que je fais?
Un milliardaire du Texas reçoit un de ses amis et il s’empresse de lui faire visiter sa galerie de tableau.
L’ami est un connaisseur et il admire. Il s’arrête devant un tableau et dit:
— Quelle merveille, mon cher!
— C’est ma dernière acquisition.
— C’est sans doute un Modigliani? Le Texan réfléchit et répond:
— Un Modigliani ou un Bentley.
— Comment cela?
— Oui, j’ai acheté le même jour à Londres, ce tableau et une voiture. Je n’ai pas encore eu le temps de regarder les factures.
Aristide s’arrête dans une petite ville de province. Il est tard et il est fatigué car il a roulé toute la journée.
Il se rend à l’unique hôtel de la ville et fait un assez bon repas. Ensuite, il se rend dans la chambre qu’on lui a attribuée. Le garçon de l’hôtel l’accompagne, portant sa valise. Aristide constate que la chambre n’est pas bonne. Il se tourne vers le garçon et demande:
— Est‑ce que je né pourrais pas avoir une chambre avec un plafond plus haut?
Le garçon s’étonne:
— Pourquoi? Est‑ce que monsieur dort debout?
Dans un musée d’une capitale du Moyen. Orient, le guide vante aux visiteurs étrangers la haute antiquité de l’ancienne civilisation locale. Arrivé devant un sarcophage, il annonce:
— Et ici, ladies and gentlemen, vous avez devant vous le squelette d’Adam, le premier homme, une pièce unique…
— Et authentique? demande un des visiteurs.
— Absolument! Veuillez remarquer qu’il manque une des côtes.
Ce monsieur, de passage dans une petite ville de province, entre dans un salon de coiffure, s’installe dans un fauteuil et demande à être rasé.
Un garçon lui .noue une serviette autour du cou, et le client dit:
— Voulez‑vous également me donner un rasoir?
— Mais… pour quoi faire? s’étonne le garçon.
— Le combat sera plus régulier si chacun de nous est armé.
Ce client proteste près du marchand:
— Vous m’avez vendu ce chat comme très bon pour les souris.
— C’est exact.
— Eh bien, monsieur, vous m’avez trompé.
— Comment cela?
— Figurez‑vous que, chez moi, je suis infesté de souris. Et je veux vous dire qu’il n’y touche même pas.
— Eh bien, monsieur, qu’est‑ce que je vous avais dit? Ce chat est effectivement très bon pour les souris.
Deux cambrioleurs visitent un appartement. Soudain ils entendent la sirène d’une voiture de police.
— Oh, la police arrive. Vite, sortons par la fenêtre, dit l’un des cambrioleurs.
— Tu es fou, dit l’autre, nous sommes au 13e étage.
— Ah! écoute, ce n’est pas le moment d’être superstitieux!