Trois charmantes vieilles dames s’installent autour d’une table dans un restaurant.
Tout de suite l’une d’elles dit:
— Passez‑moi la carte, Juliette, je me charge de commander
— Et moi, questionne Juliette, que ferais‑je alors?
— Chargez‑vous de calculer les calories.
La troisième est fort vexée de se voir oubliée.
— Et moi, alors?
— Vous, vous vous chargerez de régler l’addition.
Ce garçon a une chevelure extraordinairement épaisse, touffue et longue. Les cheveux lui coulent de partout. Il entre, ce jour‑là, dans un salon de coiffure, s’installe dans un fauteuil et dit au patron:
— Je crois que c’est vous qui m’avez coupé les cheveux la dernière fois?
Le patron hoche la tête.
— Ça m’étonnerait.
— Pourquoi?
— Je ne suis ici que depuis trois ans seulement.
Une auto s’arrête devant une petite maison de campagne.
— La route de Saint‑Jean? demande le chauffeur à une paysanne.
— Je ne sais pas.
— Mais alors quel est le nom de la rivière que nous venons de traverser?
— Je ne sais pas.
— Et cette route, où va‑t-elle?
— Je ne sais pas.
— Vous ne savez donc rien.
— peut-être, mais, moi, je ne suis pas perdue.
Un monsieur désire vendre sa maison. Il s’adresse pour cela à une agence.
Une semaine plus tard il reçoit un coup de téléphone du directeur de l’agence.
— Nous avons un acheteur pour votre villa. Le vendeur s’écrie alors:
— Non, impossible, je ne vends plus.
— Mais… pour quelle raison?
— Parce que, répond le monsieur, je viens de lire votre annonce et je me suis rendu compte que ma maison était sensationnelle. Alors, pourquoi la vendre?
Cette femme dit à son mari:
— A partir de maintenant, le dimanche, c’est moi qui irai jouer aux courses.
— Pour quelle raison?
— Parce que j’ai besoin de maigrir.
Le mari ne comprend pas et demande:
— Explique‑toi.
— J’ai reçu une lettre de mon amie Jane, tu sais, celle qui habite en Angleterre.
— Et alors?
— Elle m’écrit: «Ça fait deux mois que je joue aux courses chaque semaine et j’ai déjà perdu vingt livres.»
Une vieille femme entre en boitant dans le cabinet d’un médecin.
— Arthrose de la hanche? demande celui‑ci après un coup d’œil rapide.
— Oui, et j’en souffre beaucoup.
— Depuis quand?
— Six ans.
— Avez‑vous vu quelqu’un avant moi? Avez‑vous consulté un spécialiste?
— Oh non, docteur!.. Je suis venue toute seule!
Le soir de la première, le rideau se lève sur un chalet de montagne. Le ciel est sombre. Le tonnerre gronde. On voit des éclairs. Une petite pluie commence.
Au bout d’un quart d’heure, les spectateurs commencent à manifester une certaine impatience en tapant des pieds et des mains. A ce moment, une fenêtre du chalet s’ouvre. Un comédien passe la tête et dit:
— Mais qu’est‑ce que vous voulez qu’on fasse, par un temps pareil?
Deux amis se rencontrent dans un café et le premier demande:
— Quelle différence y a‑t-il entre une carpe et un ministre américain?
L’ami réfléchit et ne répond pas.
— Tu ne trouves pas?
— Non.
— Eh bien, explique le premier, la carpe se tait même quand elle a quelque chose à dire, tandis que le ministre parle même quand il n’a rien à dire.
Quelques touristes américains sont venus à Paris. Ils ont eu l’occasion de voir et d’admirer les principaux monuments de la capitale et ce jour‑là, ils visitent le Musée de l’Homme. A un moment donné, le guide leur dit:
— Le monument dont vous pouvez admirer la reproduction date environ de deux mille neuf cents ans.
Un des touristes se penche vers sa femme et murmure:
— J’ai l’impression qu’il nous prend pour des idiots.
— Pourquoi?
— Réfléchis un peu. Nous ne sommes qu’en 1983.
Un célèbre peintre organise une exposition dans une galerie et il surveille l’installation de ses œuvres.
Il voit tout à coup qu’un des employés porte à bout de bras une de ses toiles les plus récentes. Le peintre lui dit:
— Faites bien attention, mon ami… celle‑ci n’est pas complètement sèche!
Et l’employé répond:
— Ne vous en faites pas[3], monsieur, ma cotte est bonne à laver!
Martin est affligé d’une myopie, ce qui lui cause des ennuis très sérieux dans son existence.
Un jour il décide d’aller consulter un opticien qui le fait asseoir sur une chaise et lui demande:
— Pouvez‑vous lire cette lettre?
— Quelle lettre?
— Là, sur le tableau.
— Quel tableau?
— Mais… le tableau sur le mur.
— Quel mur?
L’opticien lève les bras au ciel et s’écrie alors:
— Écoutez, cher monsieur, dans votre cas, ce n’est pas des lunettes qu’il vous faut, c’est un chien.
Un jeune homme contemple le fleuve qui coule nonchalamment à ses pieds avant d’aller se jeter dans la mer.
Comme il fait très chaud il voudrait bien prendre un bain, mais il se méfie.