— J’ai toujours été très paresseuse, explique la dame, et j’ai décidé de me lancer dans la littérature le jour où je me suis rendu compte que c’est le seul métier qu’une honnête femme puisse exercer en passant la moitié de ses journées au lit.
Ce touriste canadien est en vacances en Italie et il se trouve ce jour‑là en train de contempler le Vésuve qui fait beaucoup de fumée. Le guide lui dit fièrement:
— Vous n’avez pas ça chez vous? Et le Canadien répond très flegmatiquement:
— Certainement pas, mais on a mieux.
— Quoi donc?
— On a des chutes du Niagara, qui éteindraient ça en trois minutes.
Une femme a laissé soigneusement sa voiture en stationnement sur un passage clouté, et elle est allée l’aire des courses. Quand elle revient, deux heures plus tard, elle voit un groupe de policiers qui surveille l’accrochage du véhicule à un camion‑grue. — Comme vous êtes gentils! leur crie‑t-elle. Vous avez vraiment cru que je n’avais plus d’essence?
Un célèbre écrivain français Alphonse Allais entre dans un restaurant et demande un menu. Il le lit attentivement, puis il dit au garçon:
— Donnez‑moi des fautes d’orthographe.
— Mais, monsieur, nous n’avons pas cela.
— Ah! Alors pourquoi en mettez‑vous dans votre menu?
Cette dame, très mécontente, s’adresse au marchand:
— Vous vous rappelez m’avoir vendu un perroquet?
— Parfaitement.
— Quand vous me l’avez vendu, vous m’avez affirmé qu’il répétait tout ce qu’il entendait.
— C’est vrai.
— Eh bien, il ne dit pas un mot.
— C’est normal.
— Pourquoi?
— Il est sourd.
Les lecteurs de ce grand quotidien se sont bien amusés dernièrement en lisant l’annonce suivante:
«Nous nous excusons bien vivement auprès de nos fidèles lecteurs de devoir suspendre pour quelques jours notre rubrique
Deux amis des bêtes parlent des dernières nouvelles animalières.
— Sais‑tu, dit l’un d’eux, que l’on a réussi à croiser un perroquet avec un tigre?
— Formidable! s’exclame l’autre. Et quel genre de bête cela a‑t-il donné?
— On ne sait pas au juste. Mais quand elle parle il vaut mieux lui obéir!
Un Américain s’installe dans un petit restaurant de Paris. Il demande une escalope aux ananas, étale un peu de confiture sur son camembert et arrose le tout d’un cola.
— Ça va, l’appétit? demande le garçon.
— Très bien.
— Le menu vous a plu?
— Parfait. On mange bien en France. La réputation de la cuisine française n’est pas surfaite.
Vers deux heures du matin, Ulysse fait jouer son tourne‑disques à toute puissance. Soudain, on sonne à la porte. Il va ouvrir et il se trouve en présence du fils‑de ses voisins qui lui dit:
— Maman m’envoie vous demander si vous voudriez nous prêter votre tourne‑disques.
Plutôt étonné, Ulysse répond:
— Pourquoi? Vous voulez aussi faire de la musique à cette heure‑ci?
— Non, seulement on voudrait bien dormir.
Le jeune Albert, plein de bonne volonté, a voulu être utile en aidant sa maman à faire le ménage.
Il a pris l’aspirateur et s’est mis à travailler. j
Sa maman arrive au bout d’un instant, regarde le travail accompli, puis elle s’arrête devant l’aquarium et demande:
— Où est le poisson rouge? Effectivement, l’aquarium est absolument vide.
— Je n’en sais rien, maman, répond Albert, il était encore là avant que j’essaie de nettoyer l’aquarium avec l’aspirateur.
Dans un restaurant parisien, un client appelle le garçon et lui dit:
— Excusez‑moi, je mange chaque jour dans votre restaurant depuis trois ans, et la cuisinière me donne toujours deux tranches de rôti.
— Je vais voir ça, monsieur, répond le garçon. Il revient dans deux minutes et dit:
— La cuisinière s’excuse: elle a oublié de couper votre tranche en deux.
Onésime est allongé dans son lit depuis des semaines. Il reçoit ce jour‑là la visite d’un ami, lequel lui demande:
— Est‑ce que tu souffres? Onésime soupire et répond:
— Hélas, non.
L’ami fronce les sourcils, ne comprenant pas. Il insiste:
— Pourquoi dis‑tu hélas?
Et Onésime explique:
— C’est que je suis cloué au lit, comme tu peux le voir. Je ne puis ni lire ni écrire. Si je souffrais, ça me distrairait un peu…
Un client allait commander son café au lait lorsqu’il est abordé par un homme mal habillé:
— Pourriez‑vous me donner vingt francs, monsieur?
— Pourquoi?
— Je voudrais prendre un café, monsieur.
— Avec vingt francs, vous pourriez en avoir deux et non pas un.
— Je le sais très bien, monsieur. Aussi, j’ai pensé que. vous ne refuseriez pas d’en prendre un avec moi.