Elle longeait une série de portes closes qui luisaient faiblement dans la pénombre. Elle crut apercevoir un vague mouvement devant elle, perçut un grincement, vit une porte s’entrouvrir, distingua une silhouette dans l’entrebâillement, hésita pendant une fraction de seconde, continua d’avancer, n’esquissa aucun geste de défense lorsqu’une main jaillit de l’obscurité, la saisit par le poignet et la tira brutalement à l’intérieur de la cabine. Adossée à la cloison, au bord de l’évanouissement, elle prit encore conscience que la porte se refermait dans un claquement, elle entendit la cavalcade et les cris de dépit des eulans, puis, exténuée, elle se laissa glisser en douceur sur le plancher.
CHAPITRE XVI
MARAN HAUDEBRAN