Читаем L’Histoire de France pour les Nuls полностью

Catherine rencontre Henri de Guise. Elle le supplie de faire la paix, de cesser sa politique de conquête du pouvoir. Guise ne veut rien entendre. Le 7 juillet, Henri III accepte d’adhérer à la ligue catholique et se soumet aux volontés du Balafré en renonçant à toute tentative de conciliation entre les catholiques et les protestants. Il faut maintenant récupérer les places fortes huguenotes ! Henri de Navarre se retourne alors contre Henri III qui accepte une bulle du pape déclarant Henri de Navarre déchu de ses droits à la succession au trône. C’est la guerre, la guerre des trois Henri :


Henri de Guise, le chef du parti catholique

Henri III, le roi de France

Henri de Navarre, le chef du parti protestant


Comment fut décapité le château d’Angers

Dix-sept tours en moellons de schiste ardoisier, coupées d’assises de grès ! Deux portes seulement, qui s’ouvrent sur l’extérieur : celle de la ville et celle des champs. Le château d’Angers passait pour imprenable ! Son édification avait été décidée par Louis IX – Saint-Louis – le 8 juin 1230. Au début de septembre 1585, son gouverneur, Donadieu de Puycharic, s’en absenta quelque temps. L’apprenant, trois aventuriers décidèrent l’impensable : s’emparer de la citadelle. Ils réussirent à y pénétrer en trompant les gardes et se rendirent maîtres de la place. Puis ils attendirent les offres d’achat que pourraient leur faire les huguenots ou les catholiques !

Mais les milices bourgeoises de la ville intervinrent rapidement. Le chef du trio des nouveaux propriétaires, du Hallot, fit baisser le pont-levis, s’avança vers eux pour leur proposer de partager le futur magot, il n’en eut pas le temps, il fut mis en prison. L’un de ses compagnons tenta de fuir, mais fut abattu. Le troisième ayant fait remonter le pont-levis ne se rendit qu’en ayant obtenu des garanties suffisantes pour partir avec un confortable dédommagement, ce qui fut fait. Les protestants et les catholiques qui avaient eu vent de l’affaire et comptaient s’emparer, eux aussi, du château arrivèrent trop tard : Puycharic en avait repris possession après avoir fait décapiter du Hallot. Henri III, mis au courant de toute l’histoire, s’en effraya. Il ordonna que le château fût rasé ! Mais les Angevins ne mirent guère de cœur à exécuter son ordre. La démolition traîna en longueur. Elle fut interrompue ; elle l’est toujours…

20 octobre 1587 : la bataille de Coutras

20 octobre 1587, Coutras (en Gironde). Les troupes royales commandées par le duc Anne de Joyeuse, catholique, premier mignon du roi, font face à celles d’Henri de Navarre, protestant. Joyeuse a pour mission d’arrêter les Navarrais qui, après s’être regroupés et reposés en revenant de leur place forte de La Rochelle, doivent faire leur jonction avec une armée de 35 000 hommes, reîtres allemands, Suisses, huguenots du Dauphiné, afin de marcher sur Paris. Henri de Navarre ne hâte pas cette avancée : il attend le versement de 100 000 écus d’or promis par la reine Elizabeth d’Angleterre. Voilà pourquoi il pratique contre Joyeuse une guérilla qui cependant ne peut durer.

La triste fin de Joyeuse

Près de Coutras, les deux armées de 7 000 hommes environ se rencontrent le 20 octobre 1587. Henri de Navarre a fait disposer son artillerie sur une petite éminence : la butte aux Loups. À dix heures du matin, elle entre en action. Son tir est si précis que l’armée de Joyeuse recule. Henri se lance à sa poursuite. Le combat se termine en corps à corps où le duc de Joyeuse, après s’être battu avec courage, se rend. Avant d’être abattu de deux coups de pistolet dans le dos, il a eu le temps de voir mourir son jeune frère, Claude de Saint-Sauveur. Au total, 2 000 soldats de l’armée royale gisent sur le champ de bataille. Henri de Navarre n’a perdu que quarante hommes !


Henri III, un homme à femmes !

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