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À la mort de Clovis, en 511, le royaume est partagé, selon la loi germanique – nous l’avons vu un peu plus haut –, entre les fils du défunt roi ; Thierry, Clodomir, Childebert et Clotaire. Ceux-ci s’unissent alors pour agrandir le territoire et vainquent, en 523, le roi burgonde Sigismond qui est livré à Clodomir. Clodomir décide, pour s’en débarrasser, de le jeter avec sa femme et ses enfants, dans un puits ! Mal lui en prend : il est ensuite tué par le frère de Sigismond. Thierry meurt en 533. Son fils Théodebert lui succède et meurt en 548. Théodebert est remplacé par son fils Thibaud qui meurt sans laisser d’héritier. Childebert disparaît à son tour en 558. Qui reste-t-il alors, seul à la tête du royaume ?

Clotaire Ierle Médiocre

Celui qui reste seul à la tête du royaume est Clotaire ! Clotaire Ier, cruel, violent, jaloux, cynique, injuste, sanguinaire – la liste des qualificatifs choisis par les historiens est longue, et finalement peut être englobée sous le terme : médiocre. Parmi ses nombreuses femmes, il faut citer Guntheuca, veuve de son frère Clodomir. Il l’épouse en 524, après avoir tué deux de ses fils (Théobald et Gunthaire)… Clotaire Ier meurt en 561. Le royaume est partagé entre ses quatre fils.


Sigebert hérite de l’Est et des régions germaniques au-delà du Rhin : l’Austrasie.

À Chilpéric revient la Neustrie du Nord, avec pour capitale Soissons.

À Caribert, la Neustrie de l’ouest (capitale Paris).

À Gontran, la Bourgogne.

C’est à ce moment qu’entrent en scène les deux plus étonnantes figures de femmes de cette époque – furies déchaînées pour les uns, intelligentes, calculatrices pour les autres : Brunehaut et Frédégonde.

La France en 561


Clotaire d’enfer!

Dernier flash sur Clotaire Ier, Clotaire d’enfer : Chramme, son fils, gouverneur de l’Auvergne – plutôt tyran dans ses habitudes de gouverner, enlevant leurs plus belles filles aux Sénateurs… – se révolte en 556. Son père lui pardonne cette rébellion une première fois. En 559, Chramme se révolte encore, mais, battu, il se réfugie auprès de Conober, comte de Bretagne, à Vannes. Son père le déloge, le poursuit, le vainc et le fait enfermer dans une cabane de bois alors qu’il cherche à gagner la côte. Cela se passe non loin de Nantes. Chramme est torturé, puis on bloque toutes les sorties de la chaumière à laquelle on met le feu ! Chramme périt dans les flammes avec sa femme et ses enfants. Sur l’ordre de son père…

L’étincelante Brunehaut d’Espagne

Elle possède le charme et l’élégance ensoleillée de l’Espagne : Brunehaut séduit tous ceux qu’elle approche. Elle est belle, possède une grâce naturelle, elle est intelligente. C’est la fille cadette du roi des Wisigoths d’Espagne, Athanagilde. Elle a été élevée à la cour de Tolède. Sigebert, le roi d’Austrasie, obtient sa main, les noces ont lieu à Metz en 566, capitale du royaume. Pour l’occasion, le poète Fortunat – évêque de Poitiers par la suite, devenu saint Venance-Fortunat – trousse un joli poème où il loue ainsi la reine : « Ô vierge que j’admire et qui plaira à ton époux, étincelante Brunehaut, plus brillante que le flambeau du ciel, autre fille de Vénus, toi qui es dotée de l’empire de la beauté, tu as dû, pour parvenir de Tolède à Metz, franchir des montagnes couvertes de neige… » et Fortunat, visiblement, devant cette séduisante Espagnole, ne reste pas de glace. Brunehaut est raffinée.

Chilpéric épouse la sœur de Brunehaut

Chilpéric, le roi de la Neustrie du Nord, est fasciné par sa belle-sœur. Il se dit que, lui aussi, il aurait pu faire un mariage d’égale qualité. Voilà pourquoi il répudie sa première épouse Audovère, puis se sépare de sa favorite, l’esclave Frédégonde qu’il renvoie aux cuisines. Libre, il demande la main de la sœur aînée de Brunehaut : Galswinthe. Il l’obtient et organise son mariage à Rouen, en 567, un mariage aussi brillant que celui de son frère Sigebert, et d’autant plus réussi que Caribert vient de mourir, léguant au nouveau marié la Neustrie de l’Ouest et sa capitale : Paris !

La terrible Frédégonde !

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