AUTRE MORALITÉ (другая мораль
)L'honnêteté coûte des soins (вежливость/учтивость стоит хлопот; coûter — стоить
),Elle veut un peu de complaisance (она нуждается немного в снисходительности
),Mais tôt ou tard (но рано или поздно
) elle a sa récompense (она вознаграждается),Et souvent dans le temps (и часто в то время
) qu'on y pense le moins (когда об этом думаем меньше всего).
AUTRE MORALITÉ
L'honnêteté coûte des soins,
Elle veut un peu de complaisance,
Mais tôt ou tard elle a sa récompense,
Et souvent dans le temps qu'on y pense le moins.
Riquet à la houppe
(Рике-с-хохолком
)
Il était une fois une reine (жила-была королева
) qui accoucha d'un fils (которая родила сына), si laid (столь некрасивого) et si mal fait (и столь плохо сложенного; faire — делать), qu'on douta longtemps (что сомневались долго) s'il avait forme humaine (обладает ли он человеческим обликом). Une fée qui se trouva à sa naissance (фея, которая находилась/оказалась при его рождении; trouver — находить) assura (уверяла) qu'il ne laisserait pas (что он не преминет; laisser — оставлять) d'être aimable (быть любезным, милым; aimable — достойный любви, устар.), parce qu'il aurait beaucoup d'esprit (потому что у него будет много ума/остроумия), elle ajouta même qu'il pourrait (она добавила даже, что он сможет), en vertu du don (в силу подарка) qu'elle venait de lui faire (который она только что ему дала: «сделала»), donner autant d'esprit (давать столько же ума) qu'il en aurait (сколько у него будет) à la personne (той особе) qu'il aimerait le mieux (которую он полюбит больше всего; aimer — любить). Tout cela consola un peu la pauvre reine (все это успокоило немного бедную королеву), qui était bien affligée (которая была весьма огорчена) d'avoir mis au monde un si vilain marmot (что родила столь гадкого малыша; mettre au monde — рождать: «помещать в мир»).
Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, si laid et si mal fait, qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable, parce qu'il aurait beaucoup d'esprit; elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant d'esprit qu'il en aurait à la personne qu'il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d'avoir mis au monde un si vilain marmot.