48. Je lui ai dit que je ne savais pas ce qu''etait un p'ech'e. On m'avait seulement appris que j''etais un coupable. J''etais coupable, je payais, on ne pouvait rien me demander de plus. A ce moment, il s'est lev'e `a nouveau et j'ai pens'e que dans cette cellule si 'etroite, s'il voulait remuer, il n'avait pas le choix. Il fallait s'asseoir ou se lever.
49. J'avais les yeux fix'es au sol (я уставился в пол). Il a fait un pas vers moi et s'est arr^et'e, comme s'il n'osait avancer (он сделал шаг ко мне и остановился, как если бы он не решался приблизиться;
49. J'avais les yeux fix'es au sol. Il a fait un pas vers moi et s'est arr^et'e, comme s'il n'osait avancer. Il regardait le ciel `a travers les barreaux. «Vous vous trompez, mon fils, m'a-t-il dit, on pourrait vous demander plus. On vous le demandera peut-^etre. — Et quoi donc? — On pourrait vous demander de voir. — Voir quoi?»
50. Le pr^etre a regard'e tout autour de lui et il a r'epondu d'une voix que j'ai trouv'ee soudain tr`es lasse (священник посмотрел вокруг себя и ответил голосом, который я нашел = который мне показался неожиданно очень усталым;
50. Le pr^etre a regard'e tout autour de lui et il a r'epondu d'une voix que j'ai trouv'ee soudain tr`es lasse: «Toutes ces pierres suent la douleur, je le sais. Je ne les ai jamais regard'ees sans angoisse. Mais, du fond du coeur, je sais que les plus mis'erables d'entre vous ont vu sortir de leur obscurite un visage divin. C'est ce visage qu'on vous demande de voir.»
51. Je me suis un peu anim'e (я немного оживился). J'ai dit qu'il y avait des mois que je regardais ces murailles (я сказал, что вот уже месяцы, как я смотрю на эти стены). Il n'y avait rien ni personne que je connusse mieux au monde (нет ничего и никого, что я знал бы (столь) превосходно;
51. Je me suis un peu anim'e. J'ai dit qu'il y avait des mois que je regardais ces murailles. Il n'y avait rien ni personne que je connusse mieux au monde. Peut-^etre, il y a bien longtemps, y avais-je cherch'e un visage.