5. Найдите в тексте формы будущего времени следующих глаголов:
pouvoir, manger, faire, mourir, voir, montrer, être.
6. Поставьте на место многоточий одно или несколько прилагательных, которые характеризуют каждого персонажа:
Le Chat est…
L’Ogre est…
CENDRILLON OU LA PETITE PANTOUFLE DE VERRE[48]
Il était une fois un gentilhomme qui a épousé en secondes noces une femme, très hautaine et très fi ère. Elle avait deux fi lles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses. Le mari avait, de son côté, une jeune fi lle, mais d’une douceur et d’une bonté sans exemple : elle tenait cela de sa mère, qui était la meilleure personne du monde.
Juste après les noces la belle-mère a fait voir sa mauvaise humeur : elle ne pouvait pas souffrir les bonnes qualités de cette jeune enfant, qui rendaient ses fi lles encore plus haïssables.
Elle l’a chargé des plus viles occupations de la maison : c’était elle qui nettoyait la vaisselle et les montées, qui frottait la chambre de Madame et de ses fi lles ; elle couchait tout au haut de la maison, dans un grenier, sur une méchante paillasse[49]
, pendant que ses sœurs étaient dans des chambres parquetées, où elles avaient des lits des plus à la mode, et des miroirs où elles se voyaient depuis les pieds jusqu’à la tête.La pauvre fi lle souffrait tout avec patience et n’osait s’en plaindre à son père.
Quand elle faisait son ouvrage, elle se mettait au coin de la cheminée, et s’asseyait dans les cendres.
La cadette, qui n’était pas si malhonnête que son aînée, l’appelait Cendrillon. Cependant Cendrillon, avec ses méchants habits, était cent fois plus belle que ses sœurs, quoique vêtues très magnifi quement.
Il est arrivé que le Fils du Roi a donné un bal et qu’il en a prié toutes les personnes de qualité. Nos deux Demoiselles en étaient aussi priées[50]
.Elles étaient bien occupées à choisir les meilleurs habits et les coiffures pour ce bal. Nouvelle peine pour Cendrillon, car c’était elle qui repassait le linge de ses sœurs et qui goudronnait leurs manchettes. On parlait seulement des habits.
— Moi, dit l’aînée, je mettrai mon habit de velours rouge et ma garniture d’Angleterre.
— Moi, dit la cadette, je n’aurai que ma jupe ordinaire ; mais, en récompense, je mettrai mon manteau à fl eurs d’or et mes diamants.
On a envoyé chercher la bonne coiffeuse, et on a acheté des mouches de la bonne faiseuse. Elles ont appelé Cendrillon pour lui demander son avis, parce qu’elle avait le bon goût. Cendrillon les a conseillé le mieux du monde, et s’est offert[51]
même à coiffer ses deux sœurs.En les coiffant, elles lui disaient :
— Cendrillon, serais-tu bien aise d’aller au bal[52]
?— Hélas, mesdemoiselles, vous vous moquez de moi : ce n’est pas là ce qu’il me faut.
— Tu as raison, on rira bien, quand on voit un Culcendron[53]
aller au bal !Cendrillon ne s’est pas offencée et les a coiffées parfaitement bien. Elles étaient près de deux jours sans manger, tant elles étaient transportées de joie[54]
. On a rompu plus de douze lacets, à force de les serrer pour leur rendre la taille plus menue, et elles étaient toujours devant le miroir.Enfi n l’heureux jour est arrivé ; on est parti, et Cendrillon les suivait des yeux le plus longtemps qu’elle a pu. Quand elle ne les a plus vu, elle s’est mise à pleurer. Sa Marraine, qui l’a vu tout en pleurs, lui a demandé ce qu’elle avait.
— Je voudrais bien...[55]
je voudrais bien...Elle pleurait si fort qu’elle ne pouvait pas achever. Sa Marraine, qui était Fée, lui a dit :
— Tu voudrais bien aller au bal, n’est-ce pas ?
— Hélas ! oui, dit Cendrillon en soupirant.
— Eh bien ! seras-tu bonne fi lle ? dit sa Marraine, je t’y ferai aller[56]
.Elle l’a mené dans sa chambre, et lui a dit :
— Va dans le jardin, et apporte-moi une citrouille.
Cendrillon est allée aussitôt cueillir la plus belle qu’elle a pu trouver, et l’a porté à sa Marraine, ne pouvant deviner comment cette citrouille l’aiderait à aller au bal. Sa Marraine l’a creusé et l’a frappé de sa baguette, et la citrouille était aussitôt changée en un beau carrosse tout doré.
Ensuite elle est allée regarder dans la souricière, où elle a trouvé six souris toutes en vie. Elle a dit à Cendrillon de lever un peu la trappe de la souricière, et, à chaque souris qui sortait, elle lui donnait un coup de sa baguette, et la souris était aussitôt changée en un beau cheval : ce qui était un bel attelage de six chevaux, d’un beau gris de souris pommelé[57]
.La Marraine était en peine de quoi elle ferait un cocher :
— Je vais voir, a dit Cendrillon, s’il n’y a pas quelque rat dans la ratière, nous en ferons un cocher.
— Tu as raison, a dit sa Marraine, va voir. Cendrillon lui a apporté la ratière, où il y avait trois gros rats.